Une hausse inhabituelle de la mortalité des ruminants sauvages est constatée dans plusieurs régions françaises. La Vendée, connue pour sa diversité faunistique, n’est pas épargnée. Face à cette situation préoccupante, plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ces décès en série.
Une augmentation des signalements en Vendée et ailleurs
Depuis plusieurs semaines, des carcasses de chevreuils, cerfs et autres ruminants sauvages sont retrouvées en nombre anormalement élevé. En Vendée, des chasseurs et des promeneurs ont rapporté plusieurs découvertes inquiétantes. Ce phénomène s’inscrit dans un contexte plus large, avec des signalements similaires dans d’autres départements français.
Les observations montrent que ces animaux ne présentent pas toujours de blessures apparentes, ce qui laisse penser à des causes sanitaires ou environnementales plutôt qu'à des actes de braconnage.
Des pistes d’explication encore incertaines
Les analyses menées sur certains cadavres suggèrent plusieurs causes possibles :
- Maladies infectieuses : Certaines pathologies comme l’épizootie hémorragique ou la maladie de la langue bleue peuvent affecter les ruminants sauvages.
- Intoxications : Des contaminants chimiques présents dans l’eau ou la nourriture des animaux pourraient être en cause.
- Conditions climatiques : Les épisodes de sécheresse ou d’humidité excessive influencent la santé des populations animales en modifiant leur accès à la nourriture et à l’eau.
Pour l’instant, aucune cause unique n’a été identifiée. Les autorités sanitaires poursuivent leurs investigations pour déterminer si un facteur dominant explique cette hausse de mortalité.
L'importance de la vigilance des chasseurs et naturalistes
Les chasseurs et les observateurs de la faune jouent un rôle essentiel dans la surveillance de ces phénomènes. En signalant rapidement toute découverte d’animaux morts, ils permettent aux experts de mener des analyses et de mieux comprendre les raisons de cette mortalité inhabituelle.
Dans l’attente de résultats plus précis, les experts recommandent de ne pas manipuler les carcasses et de signaler toute observation suspecte aux autorités compétentes. La situation reste sous étroite surveillance en Vendée et dans le reste du pays.