La vente de venaison n'est pas aussi simple que de vendre des légumes au marché. Seules les associations de chasse ou des entités similaires peuvent légalement commercialiser la venaison. Pour les chasseurs individuels, il est permis de vendre uniquement les carcasses des gibiers qu'ils possèdent, et ce, sans découpe préalable, à part l'éviscération pour les gros gibiers.
La bonne période pour vendre
Les chasseurs peuvent vendre la venaison uniquement pendant la saison de chasse des espèces concernées. Hors saison, seules les entreprises agréées peuvent vendre la venaison, transformée ou congelée.
L'importance des contrôles sanitaires
Avant de vendre, tout chasseur doit s'assurer de la salubrité de sa venaison. Cela commence par un examen initial des carcasses, qui est une étape clé pour détecter tout problème qui pourrait compromettre la qualité de la viande.
Comment les chasseurs sont-ils formés ?
Les chasseurs doivent suivre une formation spécifique pour apprendre à inspecter correctement la venaison. Ces formations, organisées par les fédérations départementales de chasse, sont essentielles pour s'assurer que les chasseurs peuvent identifier les risques sanitaires potentiels.
Deux options de commercialisation
Il existe deux grands types de circuits pour vendre la venaison :
- Circuit court : La vente ou la cession se fait directement du chasseur au consommateur dans un rayon de 80 km autour du lieu de chasse. Un document attestant de l'examen initial et, pour le sanglier, un test négatif pour la trichine, doit accompagner la carcasse.
- Circuit long : La vente se fait via un atelier de traitement agréé où des examens sanitaires plus poussés sont effectués.
Les règles encadrant la vente de venaison sont strictes mais nécessaires pour garantir la sécurité et la qualité de ce que nous retrouvons dans nos assiettes. Ces règlements aident non seulement à protéger la santé publique mais renforcent aussi la confiance dans les produits de chasse.