Les 2 nouveaux fleuves où des milliers de silures votre être pêchés pour préserver la biodiversité

Tibo Lepecheur
Par Lepecheur Publié le 07/06/25 à 05:47
2 Nouveaux Fleuves Où Des Milliers De Silures Votre être Pêchés Pour Préserver La Biodiversité

Un nouveau tournant vient d’être pris dans la lutte contre le silure, ce redoutable prédateur fluvial. Après la Garonne et la Dordogne, ce sont la Charente et l’Adour qui rejoignent la liste des fleuves où la régulation de l’espèce devient une priorité. Une décision saluée par les défenseurs des poissons migrateurs et les amateurs d’écosystèmes équilibrés.

Une stratégie élargie face à une espèce envahissante

Le silure, arrivé discrètement dans nos eaux il y a quelques décennies, a su s’imposer à une vitesse impressionnante. Désormais massivement présent dans de nombreux cours d’eau du Sud-Ouest, il représente une menace directe pour les saumons, aloses, anguilles et lamproies, des espèces migratrices déjà fragilisées par d'autres facteurs.

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Le préfet de Nouvelle-Aquitaine et 13 acteurs majeurs de la gestion des milieux aquatiques se sont unis pour étendre un protocole de régulation initié en 2020 sur la Garonne et la Dordogne. Ce plan 2025-2027 prévoit des campagnes de pêche ciblées et des actions d’effarouchement pour repousser le silure loin des zones sensibles.

Des résultats déjà prometteurs sur la Garonne et la Dordogne

Les premiers résultats, issus de pêches expérimentales, ont mis en évidence l’impact important du silure sur certaines espèces. Les lamproies et aloses, en particulier, montrent des taux de mortalité élevés en présence du prédateur.

L’intérêt de la régulation ne fait plus débat, et l’expérience accumulée sur ces deux fleuves a pavé la voie à une extension logique vers de nouveaux bassins. Les données collectées ont permis de mieux cibler les actions, et de renforcer les opérations à venir.

A voir aussi  Silure : le record de France vient-il d'être battu ce week end avec ce monstre de 2m75

Une attention particulière portée à la lamproie marine

Parmi les espèces les plus vulnérables figure la lamproie marine, un poisson tout droit venu des profondeurs marines pour se reproduire en eau douce. Pour lui donner un coup de pouce, les gestionnaires ont mis en place une méthode originale : capture des géniteurs à leur arrivée dans les fleuves, puis transport jusqu’aux frayères épargnées par les silures. Un vrai travail de précision pour maximiser la reproduction et sauver cette espèce emblématique.

Des techniques innovantes en perspective

En plus des techniques classiques de pêche, le protocole 2025-2027 mise aussi sur de nouvelles méthodes d’effarouchement. L’idée : perturber le silure pour l’éloigner des passages stratégiques utilisés par les migrateurs. Le caractère expérimental du programme reste central : chaque action fera l’objet d’un suivi scientifique rigoureux pour mesurer les effets réels sur les populations ciblées.

Une mobilisation collective pour des rivières vivantes

Ce projet ambitieux réunit une large palette d’acteurs : Agence de l’eau Adour-Garonne, Office Français de la Biodiversité, EDF, UFBAG, CAPENA, et bien d’autres structures œuvrant pour des rivières dynamiques et un patrimoine halieutique vivant.

En prenant les devants, la région Nouvelle-Aquitaine montre qu’il est possible d’agir concrètement pour préserver la biodiversité aquatique, tout en conciliant usages et écosystèmes.

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Tibo Lepecheur
Lepecheur

Bonjour, je suis Tibo, un fervent passionné de pêche et rédacteur halieutique pour cet art ancestral. Dès mon enfance, j'ai été fasciné par l'eau et ses mystères, trouvant dans la pêche un moyen unique de me connecter avec la nature.

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20 commentaires à «Les 2 nouveaux fleuves où des milliers de silures votre être pêchés pour préserver la biodiversité»

  • Comment l’homme peut il se permettre d’éradiquer une espèce, sous prétexte qu’il la soupçonne d’être responsable d’un déséquilibre halieutique, sans plus de preuve que des suppositions.
    Une chose est elle sur, et prouve depuis des décennies et des décennies, que l’homme est lui un très grand prédateur, et la disparition des migrateurs et plus liè à la surpêche pratiquè par l’homme, et aussi la pollution qu’il engendre dans tout ce qu’il entreprends.
    lors que l’ont foute la paix aux silures ou autres poissons soit disant prédateur.
    C’est une des habitude de l’homme, de se décharger de ses fautes en les attribuant à certains animaux ou certaines plantes

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    • Je suis un mutant venais me sauvé, ce faire télescope par de la logique qui s’articulé sur une seule thématique, qui aurait cru que ce faire remercier, et créé un vrais protocole d”action est bien meilleure, quel doux rêve des prédateurs, et non une écologie façonner !

  • Bonjour, je suis bien d’accord avec ce monsieur ,pensez donc que l’homme reproche aux silures de manger les anguilles et que lui même enleve les civelles de nos rivière pour faire des profits, ce qui prouve que l’homme est le plus bel hypocrite de la planète. C’est lui qui détruit tout et le reproche aux autres espèces vivantes, oui l’homme est une espèce ,un profiteur ,il détruit ou dérègle tout ce qu’il touche.

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  • C’est une très bonne chose qu’il y ait une prédation de l’homme sur ces poissons, j’ai connu les rivières du bassin de l’Adour avec des anguilles, des aloses, des lamproies partout, des sandres, les perches pouvaient alors faire 1 kg puis on a pris les premiers silures, la taille des poissons a dégringolé puis ils se sont fait rares alors qu’aucune pêche professionnelle ne s’effectuait sur le secteur.
    Depuis que le silure est arrivé, un équilibre s’est rompu, même les poules d’eau sont devenues rares. Personne ne parle d’exterminer les silures, c’est impossible. C’est juste de diminuer l’impact qu’ils ont sur la biodiversité afin que certaines espèces qui peuplaient nos cours d’eau ne disparaissent pas.

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  • Action complètement inutile et autorisation donnée par un préfet qui ferait mieux de demander l’ avis aux guides de pêche de loisirs comme Mr Tanzili que de céder au lobit des pêcheurs professionnels qui ravagent les coins de pêche. Des études d’ impact ont été faite qui montrent bien que la nature s’ équilibre et se défend bien toute seule quand les hommes ne viennent pas la perturber.

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  • Le problème c’est que cela est a cause de l’homme ses animaux deviennent nuisibles quand ils sont déplacés dans d’autres régions et prolifère ce qui bouleverse eco système. Donc oui il faut réguler.

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  • …encore un commentaire d’ignorant et d’écologiste sur canapé !

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  • Très bonne nouvelle ils ne sont pas originaires de ces lieux à l origine!
    Les bobo écolos qui donnent leurs pseudo avis sachez messieurs mesdames que si une telle décision est prise elle l est pas des connaisseurs du milieu et non pas de personnes installées confortablement derrière un téléphone sans connaissance particulières…mince je crois que je parle de vous !!!

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  • En premier il ne faut pas dire
    pêcher
    Mais tuer des silures
    L’article en parle de plusieurs milliers ce sera donc un massacre un génocide de silures
    Arrêter de détruire la nature faune et flore sous des prétexte jamais vérifiés .
    Celui qui tue impunément la faune doit être puni!

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  • Les intégristes siluriens ne seront jamais en accord avec l éradication partielle du silure . Ils ne reconnaîtront jamais le désastre que fait ce poisson. Les pseudos analystes acquis aux silures ne diront que le silure n a que des qualités. Et que malgré tous les indices de prédation que fait ce poisson ils resteront sur leurs positions. C’est aberrant comme comportement.

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  • Bonjour. Le silure n’est pas dans son milieu naturel chez nous. Si des êtres humains soit-disant intelligents n’avaient pas importé les silures nous n’en serions pas là !!! C’est l’homme le responsable !!! Comme pour bien d’autres espèces…..
    J’espère que la Loire sera rapidement incluse dans le plan « éradication des silures » pour préserver les saumons et autres……
    Et que l’on puisse à nouveau faire de belles fritures de goujons, ailettes et autres….
    Alain un petit pêcheur de loisir.

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  • On reconnaît bien ici la folie des hommes.vraiment gerbant.sachant que nous sommes les plus grands destructeurs que la terre ai porté.toujours une poignée d’abrutis qui décident pour les autres.perso pour moi je relâcher ait toujours un silure dans les meilleurs conditions comme ses messieurs les capistes.

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  • Moi lors de la capture d un silure en eau close repart dans l eau avec une ouverture pour nourrir ses confrères Par contre en rivière je fait du Nokil Car le silure n a rien a faire en eau clause

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  • Bonjour
    Dommage qu’il soit trop tard pour éradiquer le silure de nos eaux…
    Force est de constater que depuis 3-4 décennies, les poissons de fond tels que l’anguille, la lotte, la brème et le sandre sont pratiquement disparus de nos rivières…
    Pourtant, il est confirmé que le silure se nourrit exclusivement d’algues et de cailloux 🤔
    Quel fléau cette créature serpentiforme ! 😪

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  • De quoi tu parles monsieur
    Nous avons tous détruit il ne neige plus il n’y a plus d’oiseaux
    Je ne veux plus de c monde

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  • J’ai assez lu de conneries, l’homme n’est pas un hypocrite de dire que le silure est nuisible, c’est vrai et il s’agit de réguler tout ça pour la survie de nos espèces dans nos rivières, c’est du bon sens tout logiquement et j’en remercie ceux qui en ont pris l’initiative !

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  • Le silure n’a rien n’a faire dans nos rivières et étang et la Fédération nationale doit prendre une position ferme point.jlou.

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  • Bonjour à tous.des commentaires sur ce poisson on peut en faire sur ce poisson destructeur. Apparu depuis quelques années dans nos canneaux du nord il a fait des dégâts monstrueux.je pêche dans les canneaux depuis 50 ans il est loin le temps où l on remontait de belles bouriches de gardons, bremes et autre poisson fourrage.ces poissons qui mangeaient les herbes et algues de nos rivières et les empêchaient d étouffer. Dans le nord c est la catastrophe à cause de ce poisson géant qui pour beaucoup de pêche du nord n rien a faire chez nous. Si il fallait faire un vote ,je serai fortement pour une destruction massive

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  • Trouver un remède pour diminuer la prolifération des silures comme on a fait pour le lapin ça serait super. Le silure est l animal qui fait perdre raison à certains. Surtout ceux qui sont acquis à sa cause et qui prendraient ( pour qques uns) les armes pour le défendre. On en a entendu des stupidités autour des débats sur ce prédateur. Parfois on frise le ridicule avec sérieux c’est sidérant de se voir insulter parce qu on n a pas le même avis que ces intégristes siluriens ! Bien sûr qu il faut juguler la prolifération de silure . Ceux qui l ont introduit on fait naître une catastrophe dans nos cours d eau!

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  • Sur le fleuve Hérault, le lac de Salagou et le canal du Midi certain espèces comme le brème commun et plein d’autres sont devenu rare depuis l’introduction des silures. Avant 2015 j’ai compté des fois 50 grebes huppé par jour sur lac Salagou… maintenant, zero. Nous n’avons pas le preuve concrète, mais le suspect numéro un c’est l’ogre des rivieres, le silure. Ça doit être interdite de les remettre à l’eau vivante

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